En flânant sur les sites de développement personnel, (et oui, on ne se refait pas), je suis tombée sur le « travail » (« The Work » en V.O). de Katie Byron. Après être restée complètement déprimée, alcoolique et dans son lit, pendant de nombreuses années, elle s’est rendue compte que ce qui lui minait le moral, ce n’était pas le monde extérieur mais ses propres pensées. Alors elle a inventé « un travail » pour changer nos pensées déprimantes en pensées stimulantes. Sympa, non? En plus, vous allez voir, c’est hyper simple. Il suffit de se poser 4 questions. Trop dingue!

D’abord, il faut choisir une phrase qui nous fait souffrir et qu’on se répète tout le temps. (Déjà là, on pourrait se poser une question: pourquoi si ça nous fait souffrir, on se la répète tout le temps??… mais passons, cette question là, ne fait pas partie du « travail »).
Alors, par exemple et complètement au hasard, je vais choisir une phrase qui ne s’applique pas du tout à moi, même pas un peu, mais puisque je vous le dis: « Ma vie est gâchée, à cause de mon (connard d’) ex ».
Bon. 1ère question:
– Est-ce que c’est vrai?
– Ben, oui!

2ème question:
-Est-ce que vous êtes sûr que c’est vrai?
-Ben, oui!  (Alors là, il faut faire preuve d’un peu de sincérité et de recul, regarder si on a vraiment des preuves tangibles, si d’autres pourraient confirmer cette phrase, si on est sûr, de sûr, de chez sûr.) Bon, d’accord, c’est pas forcément vrai, peut-être que ma vie n’est pas complètement fichue, et peut-être que ce n’est pas entièrement de sa faute… j’y suis peut-être pour quelque chose aussi, mais juste un peu, alors et seulement sur les bords.

3ème question:
– Comment vous sentez vous quand vous vous dites cette phrase?
– Mal au ventre, envie de pleurer, envie de me coucher pour toujours sous ma chouette avec kilos de tablettes chocolat à portée de main si possible. La loose, quoi.

4ème question:
-Qui seriez vous sans cette phrase/cette pensée?
-Plus heureuse, plus détendue, plus énergique et …moins grosse.

Attention, c’est maintenant que ça devient subtile et magique, c’est le moment du “Turn around”  ou inversion. Il faut dire la phase en inversant les sujets ou les verbes, ou les deux, pour trouver une nouvelle formulation et tout essayer jusqu’à celle qui nous touchera le plus. (Inverser les sujets permet d’arrêter d’accuser les autres de nos malheurs car d’après elle tant qu’on le fait, on n’est pas prêt de sortir de l’auberge)
Essayons:
– « Mon ex a gâché sa vie, et c’est à cause de moi » – Oui, pas mal, ça soulage un peu.
– « Mon ex a réussi sa vie et c’est grâce à moi » – Ah, non, je l’aime pas, celle-là, elle me redonne envie de retourner sous ma couette, avec des tonnes de bonbons déjà dans ma bouche.
– « J’ai réussi ma vie, grâce à mon ex » – Bon, pas mal.. c’est vrai que c’est grâce à lui si j’écris ce blog qui me procure pas mal de satisfaction, quand même.
– « J’ai réussi ma vie, et ça n’a rien à voir avec mon ex » – Bon, encore mieux! Cette fois c’est la bonne! C’est vrai après tout, ce n’est quand même pas lui qui les écrit ces articles!… Non, mais il manquerait plus qu’il me demande des droits d’auteur. Ca lui ressemblerait bien, ça d’ailleurs. (STOP!… pensée négative = 4 questions) Ok, alors : « est-ce que c’est vrai que ça lui ressemblerait bien?… »

Bon, j’ai du pain sur la planche!… Parce que les pensée négatives, c’est ma spécialité… Ah zut! En voilà, une nouvelle. Alors, est-ce que c’est vrai que c’est ma spécialité? Etc, etc, etc…

… et trois ans plus tard…

J’ai toujours pas eu le temps de manger un carré de chocolat, moi!

One Reply to “un problème + 4 questions= la solution!”

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