La culpabilité, c’est une vieille copine parce que:

  • T’as même pas besoin de l’appeler pour qu’elle rapplique.
  • Elle est toujours prête à te tenir compagnie: en plein milieu de la nuit quand t’arrives pas à dormir, le matin au réveil, même en vacances, elle te suit partout sans rechigner.
  • Tu la connais depuis tellement longtemps que tu ne sais même plus quand tu l’as rencontré pour la première fois.
  • Elle n’est pas égoïste, puisqu’elle ne te parle que de toi…
  • Elle aime les animaux et t’en apporte toujours un quand elle te rend visite: tu te retrouves avec le cafard ou le bourdon, ça dépend des fois.

As-tu remarqué que les vieilles copines n’ont pas forcément QUE de bonnes intentions?

5 bonnes raison de changer de fréquentation:

culpabilitéQuand tu discutes avec cette vieille copine (sournoise)…

  1. Tu te sens toujours mal après
  2. Ça ne te rend pas meilleur, ça ne t’aide pas à corriger tes défauts
  3. Ça creuse tes rides sur ton front et des plis à la commissure des lèvres
  4. Ça te donne la migraine, de l’insomnie, de l’urticaire…
  5. Ça fait pas avancer le schmilblick

Cette (salope de) vieille copine (sournoise) a deux façons de rappliquer en vitesse:

1. Quand tu te sens coupable envers toi-même (« je n’aurais pas du boire, jouer, me coucher tard, manger autant… »)
2. Quand tu te sens coupable envers quelqu’un d’autre: « j’ai mal agi…, j’ai pas dit…, j’ai pas fait… » ou « j’ai dit…, j’ai fait…, mais quoi qu’il en soit, j’aurais pas dû!… »

Dans les deux cas, pose-toi les questions suivantes (et répond avec franchise, merci):

  • Est-ce qu’une seule fois ça m’a servi à quelque chose ?… (est-ce que, du coup, ensuite, j’ai moins mangé? moins bu? corrigé ma façon de me comporter…)
  • Est-ce qu’une seule fois ça a fait du bien à la personne envers qui je me sentais coupable?… (ça l’a soulagé?… ça a effacé ce que je lui avais dit ou fait de sa mémoire?) ou est-ce qu’une seule fois, ça m’a fait du bien quand il s’agissait de moi? (je me suis sentie plus détendue, plus heureuse, plus sereine?)
  • Est-ce que ça a aidé quelqu’un dans l’histoire à aller mieux? (ou est-ce que ça a aidé tout le monde à se sentir plus mal?)

Maintenant que tu es bien convaincu que la culpabilité ne sert à rien (tu es convaincu, hein?… Sinon, relis le début, tu devais penser à autre chose), voyons comment….

Comment s’en débarrasser?

culpabilitéMéthode usuelle (et inefficace)

On a en général tendance, pour s’en débarrasser, à vouloir la refiler à quelqu’un d’autre… Plus on se sent coupable et plus on fait culpabiliser les autres, c’est automatique. Encore plus moche quand il s’agit d’un enfant. Je me sens coupable de ne pas avoir envie de jouer avec mon enfant donne : « Mais bon sang, tu pourrais pas faire autre chose que de regarder la télé!… Avec tous les jouets dans ta chambre que je t’ai achetés!… (et qui m’ont coûté une fortune!) »

Mauvaise méthode, car, cette salope-de-vieille-copine-sournoise-contagieuse a un effet boomerang intégré. Quelques années plus tard, tu entendras ensuite ton enfant te reprocher plein de choses que t’as faites, dites ou pas dites, ou même seulement pensé…. qui font que maintenant il est malheureux et c’est….DE TA FAUTE. Et dire, que certains appellent ça, la crise d’adolescence 😉

Méthode infaillible en 3 étapes

1. Prendre conscience qu’on se sent coupable (quand on se sent mal sans savoir vraiment pourquoi, souvent la culpabilité se cache la-dessous)

2. Se rendre compte qu’elle est complètement INUTILE (voir ci-dessus. Ça y est, t’es convaincue, maintenant, quand même?…) et qu’en plus elle est MENTEUSE (raye-la définitivement de la liste de tes amis). Un des présupposés de la PNL dit: « A chaque instant, chacun fait le meilleur choix possible compte tenu de ses connaissances et possibilités ». Si on pouvait mieux faire, on aurait mieux fait! (Si on n’a pas fait autrement, c’est qu’on ne pouvait pas ou alors il aurait fallu qu’on soit quelqu’un d’autre, ce qui n’est pas cas, si?).

3. Là, tu as le choix, toutes les méthodes de développement personnel qui prônent l’acceptation de soi fonctionnent:

  •  L’EFT: en répétant la phrase « même si je me sens coupable pour…. je m’aime et je m’accepte comme je suis ». Si tu connais pas cette technique de libération des émotions que tu peux faire de chez toi, les explications c’est par ici: « Je me tapote, tu te tapotes… ».
  • La cohérence cardiaque, technique de respiration qui permet de se recentrer, de quitter pendant 5 minutes au moins le flux de pensée négative qu’engendre la culpabilité (cf: « Faites battre votre cœur en rythme »).
  • ou encore l’ancrage de confiance en soi, qui permet de retrouver confiance à volonté (et il n’y a pas de meilleur sapeur de confiance en soi que cette p..*# »!@ de culpabilité!) Ecoute donc ce podcast et sens-toi libre de te sentir (enfin) bien!…

Et toi, la culpabilité, c’est ta copine?

crédit photo © Little Black Cat – © ArtFamily 

16 Replies to “Ma vieille copine, la culpabilité.”

  1. Bonjour !!

    Excellent ton article, je confirme, la culpabilité est une très très bonne et bien vieille copine à qui je mène la vie dure mais qui se débrouille de revenir par des moyens détournés et quand je baisse la garde ! 😀
    Merci pour ce blog très joli et bien écrit, une belle journée à toi,

    Elise

  2. Merci pour cet article drôle et qui prend tous sont sens pour moi car cette vieille copines me tape bien souvent sur les nerfs et par ricochet sur le moral de ma famille!
    T »as façon de pointer le sujet m’a toucher et ensoleiller le reste de la journée merci pour cette bouffe d’air, d’humour et de sincérité
    cho

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